RÉSIDENT.ES PERMANENT.ES
Actuellement, plusieurs artistes
y présentent leur travail en permanence.
Sonia JACQUELINE / PEINTRE
« Elle ne peint pas des monstres,
mais des gens qui ne rentrent dans aucune case.
Des corps sans slogans, sans
revendications explicites,
mais profondément politiques par
leur seule existence.
Ce n’est pas militant : c’est vital. Et ça gêne.
En somme, Sonia Jacqueline peint contre le confort.
Celui du spectateur, mais peut-être aussi le sien.
Et c’est pour ça qu’on y revient. »


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Voyant le jour dans une famille d'artistes, Azelkan gribouille depuis que sa main fût en capacité de tenir un stylo.
D'abord des caricatures - au grand dam ou au plaisir de l'autorité scolaire.
Autodidacte, sa technique évolue tout en conservant un goût certain pour la provocation.
Ses outils sont le papier, le stylo gel, et les feutres Posca.
L'univers oscille entre figures grotesques, détournements, symbolisme, et des représentations de féminités en position de domination.
Une part de fétichisme s'y joue, assumée, mais s'y réduire serait une erreur.
Face aux images sexistes de la pub, du cinéma, des industries.. Un rejet instinctif s'est très tôt imposé. Un dégoût physique ressenti comme une dégradation du Beau.
Comme de voir détruit un temple millénaire ou brûler une bibliothèque.
Il s'agit donc dans la démarche d'une proposition de revanche ainsi que d'une apologie de la Féminité dans tout ce qu'elle a de multiple, d'inquiétant, de puissant. Loin des codes d'une société qui la craint.
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AZELKAN / ARTISTE GRAPHIQUE
Amandine BAURENS / PLASTICIENNE
Amandine Baurens peint, découpe, assemble, colle, tamponne. Chaque geste est une tentative d’habiter l’espace, de faire vibrer le vide et le plein, l’ombre et la lumière.
Formée aux arts plastiques à l’université du Mirail à Toulouse et titulaire d’un BTS en architecture d’intérieur, elle puise dans ces deux univers – rigueur de la composition et liberté du trait – pour construire une œuvre singulière, à la croisée de l’art brut et du graphisme.
Amandine cite Chagall, Monet ou Beuys parmi les artistes qui l’ont marquée, chacun à sa manière, par leur rapport à la couleur, à l'esthétique ou à l’émotion.
Engagée dans la transmission, Amandine anime bénévolement des ateliers dans un centre social. Elle y défend une pratique de l’art accessible, joyeuse et libérée des injonctions : un art qui donne à chacun·e le droit de créer, sans complexe ni filtre.
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